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Hugo TSR : le rappeur qui s’exprime Deux vive voix

C’est donc dans le 18e arrondissement de Paris que Hugo TSR s’exprime, que ça soit depuis son sous sol où est situé son studio ou bien sur les murs de sa ville.

Le graffiti est un art à part entière dans le Hip Hop, pourtant beaucoup font la liaison avec le rap.

C’est donc le cas d’Hugo TSR , natif du 18e arrondissement il commença le graffiti à l’âge de 13 ans, son premier album lui aussi fut très précoce puisqu’il l’a sorti à l’âge de 19 ans.

Ses textes de rap se sont toujours centrés autour d’une description du quotidien. Les transports en commun en font partie : on les y retrouve souvent. Hugo arrive à faire la liaison dans ses chansons avec ses deux passions. « quelques mesures grattés au fond de la ligne 12 » ceci est exprimé légalement puisqu’il parle de gratté sur sa feuille ; cependant dans une autre chanson, il nous relaye que son autre passion est elle, beaucoup moins légal.  « Cellule anti-tag, t’attends l’amende et puis tu serres les fesses, J’fais partie d’ceux interrogés par l’commissaire Etienne ».

« Ils mettent un nouveau terminus, mais nous on rentre les mêmes délires, Maquille la rame en sept minutes on a pas besoin de la MD 10 » ( La MD 10 est une peinture qui sèche en 10 minutes.)

Les préjudices pour la SNCF et la RATP atteignent 3 millions d’euros chaque année.  Quant aux tagueurs, ils risquent jusqu’à sept ans de prison, et 100 000 euros d’amende.

Ce rappeur/graffeur jouant donc au chat et à la souris avec la Brigade Anti-Tag  -mise en place pour lutter contre les dégradations faites sur les trains SNCF- , cette recherche de transgression, est un vrai aspect de sa personnalité, qu’il arrive à exprimer grâce à ses deux passions.

Le rappeur émet une critique envers certains « street artists » qu’il a peut être déjà côtoyé, en affirmant que si il fait du graff c’est uniquement par passion :  « C'est pas du street-art, ma seule galerie sur le toit d'une voiture, Sur une toiture j'ai la trentaine mais toujours une voix crue ». Il n’est pas prêt à vendre ses « arts » et préfère qu’ils soit dehors que dans une galerie.

Il préfère exprimer son art au tout public tant bien au sujet du graff que du rap :

« Même absent j'suis dans ton bat', Il faut que je bombarde, j'ai mis mon blaze sur tous les bancs de Montmartre ». 

 

C’est donc à travers ses deux street art que Hugo TSR arrive à transmettre ses messages, qu’ils soit politiques ou anodins.

Source photo : Clip Hugo TSR-Point de départ .

écrit par Jonas

Publiez et mis en page par Maxime et Zouhair

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