
Une nouvelle place/nature pour le street art dans la société
Illégal, péjoratif, informel, ou encore «Ghetto», a son origine le street art Parisien, ou encore l’art de la rue, était un style d’expression artistique très peu apprécié de par son apparence.
Utilisé spontanément, sur un coup de tête, par un individu quelconque voulant partager son opinion quelque fois extrémiste ou contraire à celle de la masse, le street art des années 80 débute sur Paris par des graffitis à connotation majoritairement politique.
En enfreignant les règles de la citoyenneté et la «défense d’afficher», l’art urbain voit tout de suite sa réputation noircir. Malgré que cet art pouvait être à cette époque là utilisé comme moyen de liberté d’expression, qui est un des principes fondamental du droit de l'Homme, cela était mal vu de «taguer» des murs.
Les artistes urbains de l’époque étaient considérés comme des «rebelles» ou encore des «voyous» ne pouvant s'exprimer décemment sans enfreindre les lois.
Aujourd'hui, on constate que cet art «rural» peut parfois parler d’environnement ce qui apporte un côté paradoxal au street.
Un art de rue, se retrouvant de nos jours de plus en plus enfermé entre quatre murs. Peu à peu, le street art perd cette réputation et son charme clandestin qu'elle avait reçue dans les années 80.
Saisi à des fins humanitaires, électorales et politiques, l’art urbain s’infiltre dans tous les domaines tant qu'il peut servir de haut-parleur dans différents milieux.
Plusieurs salons d’expositions renferment les œuvres urbaines du street art. Moins sur les murs interdits plus dans les salons d’art prestigieux.
Il y a 20-30 ans les autorités s’opposaient à l'essor du street art. Mais aujourd'hui, leurs descendants s'en servent pour passer des messages politiques ou encore humanitaires.
Le street art cri à la justice lorsqu'elle n’est point respectée, des fresques et peintures sont brandis quand la société traverse une crise important d'injustice.
Après des décennies de rejets, le street art est maintenant accepté et reconnu à sa juste valeur et par son talent, touchant toutes catégories d'âges et de rangs sociaux.
Maintenant, le street art vit une dénaturalisation. Il devient peu à peu un art de prestige, perdant de sa nature illégale, sombre et urbaine. En effet, il perd de sa liberté, en étant de moins en moins accessible à tous dans les rues de la capitale en se cachant dans des pièces clauses...
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écrit par Olivia
Mis en page et publié par Zouhair